La terre de Kogetar

La Guerre du Comté Béni

Ou la fin du règne de la pâte molle

Je vais ici entamer le dernier chapitre d’histoire, histoire de passer à un peu de culture G et de Géographie, et après vous aurez peut être les bases nécessaires pour quelques rudiments de magie.

J’ai dit des rudiments Friedrich, c’est pas demain la veille que tu me carbonisera le moindre poil de barbe. (1)

Comme vous le savez, c’est l’Orbe de Tartiflette™ ainsi que les microparticules du Calendos Originel® qui faisaient circuler les courants magiques (2) permettant aux lanceurs de sorts de lancer des sorts et donc d’avoir un minimum de crédibilité. (3)

Notez que ce talent n’était pas accessible à beaucoup avant le grand enseignement. Les elfes avaient dompté ce pouvoir, puis Dhaniael 1^er  et enfin, pour pouvoir combattre les elfes noirs, les oreilles pointues avaient enseigné à quelques humains les secrets des arcanes fromagers. Ils imaginaient que le danger était minime étant donné la dérisoire espérance de vie de leurs cousins auriculairement moins gratifiés. Evidement et comme je me tue à vous l’expliquer depuis des jours, les elfes sont des boulets, donc ils se trompèrent encore une fois.

Les premières villes humaines s’édifièrent tranquillement dans les trois siècles de paix relative qui suivit l’émergence des elfes noirs (4), et quelques elfes quittèrent leurs contrées pour fonder des écoles de magie dans les cités barbares.

Parlons en de ces derniers, la plupart d’entre eux menaient maintenant une vie urbaine ou semi rurale, ce qui a eu pour conséquence de leur faire  perdre la ligne,leur fière allure, et leur habileté à manier la Double Hache Velpezienne. Heureusement, il y a encore quelques humains qui ont conservé leurs vraies valeurs et vivent en nomades dans les steppes en tapant sur tout ceux qu’ils croisent. Mais je vous parlerais de tout ça plus tard...

Donc la civilisation était desormais fort répandue sur Middengard, c'est ce genre de nuisances qui arrive aux barbares quand ils n'ont pas assez de baston sous la main. Hélas (et heureusement pour le mince programme d’Histoire de première année de BTS) (5) quelques temps plus tard, une période sombre allait s’entamer. Des groupes d’orcs sortirent de la forteresse de Delkor et commencèrent à écumer le continent à la recherche de l’Orbe de Tartiflette™. Car souvenez vous, ce hobbit stupide au nom ridicule l’avait gardé en souvenir pour décorer son trou, mais il se l'était fait voler dix ans après par un gobelin égaré qui avait suivit l'odeur de paté de foie qui émanait de la cuisine, gobelin qui lui même se fit massacrer par un rodeur ivrogne, qui l'échanga contre une outre de vin dans une auberge de Belgoz, l'aubergiste en question le perdit aux cartes au profit d'un bourgeois qui se fit agresser par des malandrins dans la rue, lesquelles lui prirent tous ses effets, et pour finir, le filou qui avait mis la main sur le récipient et qui s'avérait être un semi-homme retourna dans la contrée des hobbits pour ouvrir une auberge. Ainsi les émissaires de Delkor convergèrent vers le Treel (6). Le ciel s’assombrit, les elfes qui avaient flairé les ennuis se mirent à chanter leur spleen en rodant en bande sous les arbres, et les hiérarques des collèges de magie sentirent les perturbations de l’Aethyr pâte-mollesque.

C’est un de ces grands barbus au mauvais caractère que ses amis nommaient Fladang l’Aigris qu'on chargea de l'affaire. Il lut les rapports d'éclaireurs et chercha dans ses bouquins avant de faire le raisonnement suivant.

Les orcs cherchent quelque chose, il vont vers le Treel,conclusion ce qu'ils cherchent se trouve au Treel. Quelle est la seule chose que possèdent les hobbits qui soit susceptible d'interesser un Seigneur du Chaos Méga puissant avec des ailes dans le dos, une grosse épée en feu et une armure en fonte?

Surement pas la recette secrète de la tourte aux poireaux de la vieille Rosemerta, et il n'enverrait pas non plus des dizaines de régiments de peaux vertes pour faire des provisions d'herbe à pipe.

Après avoir consulté ses annales, il en conclut que ça ne pouvait être que l'Orbe de Tartiflette, qui au demeurant était l'artefact le plus puissant de Kogetar. Il partit vers le Treel, retrouva Bill le bon qui se faisait des vieux os, pour apprendre qu'on lui avait volé. C'est alors que plongé dans un désarroi complet il alla boire une bière et manger une tourte aux poireaux dans l'auberge la plus proche. Il fut bien entendu stupéfait de voir qu'une puissante énergie émanait du récipient semi sphérique dans lequel on lui servit sa nourriture. (Remarquez, il m'arrive la même chose quand ma maman prépare un chili...) Il lança quelques sort mineurs comme "giant fireball +8 contre les beignets au rhum" ou "thunder vortex of chantilli" sous le regard consterné du tenancier qui se disait qu'avec une concurrence pareil il pourrait mettre la clef sous la porte. Pas de doute le récipient était le bon. Il le rapporta à Delgion (capitale de la région du Velpeze mais aussi du sanglier farci si vous ne le savez pas.) et fit tenir un grand conseil des sorciers.

Après examen de la situation, les hiérarques des collèges de magie se mirent d’accord sur le fait qu’il fallait absolument détruire le récipient. Mais étant donné la puissance magique de la chose ça paraissait pas évident. C’est pas comme un anneau de pouvoir qu’il suffit de balancer dans un volcan ! Celui qui avait construit le machin était mort depuis belle lurette et pas moyen de savoir comment se débarrasser du truc.

Evidement, c’est dans ces moments critiques qu’un psychotique apparaît sans crier gare. Un grand barbu nommé Bernard alla voir Fladang et lui déclara qu’il avait vu feu le grand roi Embayrh dans un rêve lui révélant l’affaire et qui exigeait de lui qu’il parte en quête d’une solution au problème. Fladang lui répondit avec un sourire qu’il pouvait tenter ce qu’il veut car au fond c’était un homme libre, mais qu’il ne devrait pas espérer qu’on lui prête l’orbe.

Ainsi Bernard se prépara pour sa grande quête et prit le nom de Bernard-l’ermite. Il espérait réunir des adeptes susceptibles de le suivre mais pour ça il eut fallu que les gens le crussent assez. (7)

Ainsi Bernard partit dans sa quête désespérée, il parcourut le monde guidé par ses rêves et affronta maintes et maintes épreuves (on dit qu’il atteint le level 24 !). En bref il disparut pendant plus de cinq années, pendant lesquelles il sauva la veuve et l'orphelin, combattit un chien à trois têtes, lava des écuries moisies, tua des dragons, pourfendit des centaines et des centaines de monstres de toutes tailles (on dit que c'est lui qui débarassa Middengard des castors mutants) et accomplit toutes sortes de tâches qui n'avaient à priori rien à voir avec le problème initial. Et pendant toutes ces années, les orcs s'étaient réunifiés en une gigantesque armée qui marchait sur les royaumes humains, qui, bien qu'unifiés, ne purent résister à autant peaux verts et perdirent une à une leurs grandes villes. L'armée des pas beaux avait entamé le siège de Belgion qui était la plus grande ville du continent et put tenir tête quelques temps aux envahisseurs. Mais tout espoir semblait perdu.

Alors à quelques kilomètres de là, Bernard avait fait beaucoup d'heureux par ses faits d'armes, et du coup, s'était fait quelques amis. Aux bout de cinq ans ils étaient 15 à le suivre, 15 hommes robustes qui avaient tout perdu et qui prirent pour exemple ce dingue qui comme eux, n'avait rien d'autre que son honneur. Les 16 hommes se mirent en tête de libérer une à une les villes capturés, ce qu'il firent avec succès. A 16 et tous guidés par l'exemple du noble Embayrh, ils libèrent toutes les villes qui étaient tombées aux mains de l'ennemi et se dirigèrent vers Belgion pour briser le siège.
Mais innombrables étaient les peaux vertes qui campaient là, et leur mince idéal semblait dérisoire face à une telle puissance.

Quoiqu'il en soit aucun d'eux ne perdit courage. Le soir qui précédait l'ultime bataille, Embayrh les jugea dignes. Il leur apparut un à un, et alors qu'ils se prosternaient tous devant leur idôle, il leur fit un bisou sur le crâne leur donna une bonne claque dans le dos en grognant et leur fit manger à chacun un petit morceau de comté. Il offrit à Bernard le Sacro-Saint Tupperware (Ainsi que quelques spells tels que «Holy Comet of Power » ou « Flaming Morgenstern +12 ») qui isolait de l'energie magique, resistait aux flamme en laissant passer la chaleur (idéal pour réchauffer une tarte aux myrtilles) pour qu'il puisse cacher l'Orbe sans que quiconque ne le retrouve jamais.

Le lendemain les 16 larrons transfigurés attaquèrent les orcs et les repoussèrent, les peaux vertes étaient terrorisés par cette bande d'ahuris torses nus et entourés d'un hâlo de lumière, transfigurés par le comté béni.

En rentrant dans la ville acclamés par la foule, Bernard et ses compagnons enfèrmerent l'orbe dans le tupperware et le cachèrent dans un endroit secret. Ils fondèrent le premier temple d'Embayrh le nouveau dieu ainsi que 15 ordres de chevalerie qui suivraient l'exemple du plus noble des barbares de tout les temps, ses adeptes s'illustrant en actes de bravoures et en prouesses martiales dans l'espoir qu'Embayrh leur aparaisse pour leur offrir le fromage et eux aussi devenir des Chevaliers du Comté.

Les limites politiques entre les royaumes du centre de Middengard qui avaient été dévastés n'ayant plus de raison d'être et Dhaniael premier s'étant fait dégommer par un mage du chaos, Bernard se proclama Empereur du Centre et divisa son empire en 16 duchés que ses compagnons gouvernèrent.

Depuis que les émanations du L'Orbe de Tartiflette sont enfermées les mages ont perdu une grande part de leurs pouvoir, c'est pour ça que beaucoup d'ecerverlés cherchent à retrouver le sacro saint Tupperware. Certains disent que Bernard le remit à Embayrh en mains propre pour qu'il le protège dans son royaume divin, d'autre racontent qu'il est enterré dans un potager du Treel parceque Bernard se disait que personne n'irait chercher là.

Bon, faut que je me dépêche d’aller graisser ma jambe mécanique, je commence à avoir des fourmis dans les articulations. Alors rangez vite vos parchemins, interrogation sur tout le programme d’histoire demain matin, 5h13. 2 points bonus à celui qui viendra une heure avant pour allumer la cheminée.

(1)         Note à tout les enseignants de cette dimension : C’est dingue à quel point la télépathie est pratique pour terroriser les élèves qui ont mauvais esprit.

(2)         Et non je ne sais quel micro-organismes appelés mini-chrétiens ou je ne sais quoi, contrairement à ce que disais ce barbu aux cheveux longs dans un très mauvais bouquin que j’ai lu récemment. D’ailleurs, il se fait killer à la fin par un méchant type rouge et noir avec des cornes et une double épée… ça lui apprendra à raconter des âneries.

(3)         CQFD

(4)         A peine deux guerres de succession par tranches de trois ans en moyenne, dérisoire dans un système féodal, d’où l’ellipse.

(5)         Brevet Théorique de Sorcellerie

(6)         Pour ceux qui l’ignorent, c’est le nom de la région où vivent les hobbit, le fameux Treel hobbit

(7)         J’avoue avoir honte de ce calembour débile.

L’orbe de Tartiflette

Les humains et la magie… tout un programme.

9ème jour de la décade des sapins jaunes, 3ème cycle Ap G-F

Cette colonne vertébrale en bronze pose vraiment des problèmes par temps humide… tout ça à cause d’une saleté de nécromant et d’un sortilège « d’os en poudre »…

Je regrette amèrement l’époque ou les humains ne connaissaient pas la magie… c’était le bon temps des surtaxes de frontières et des protectorats hors de prix…

Qui est l’imbécile qui m’a demandé « Depuis quand des humains pratiquent t’ils la magie ? »

Voilà le genre de commentaires à ne pas faire à un membre d’une espèce intelligente, et surtout pas à MOI un jour de pluie… le dernier nourris toujours mes crocodiles mutants…

Bon il était un peu contrôleur d’impôt aussi ce qui n’arrange pas toujours les choses…

Bon je vais quand même vous en dire quelques mots…

Après la longue bataille qui eu pour finalité la mise en quarantaine (et en charentaises) de Delkhor pour quelques années, et une fois que toute trace des pingouins eut disparut ; les humains au contact des elfes et des nains découvrir ce qui changerait leur manière de vivre à tout jamais :

La civilisation.

Les camps de tentes des sujets d’Embayrh devinrent peu à peu des villages (presque) organisés. Bien sur il fallut plusieurs essais avant d'abandonner leur vie de nomade étant donné le coté long et difficile de construire une maison pour nos barbares maladroits qui trouvaient ça beaucoup moins pratique que les tentes, mais tout le monde le sait, on ne se sédentarise pas en une tente hâtive.

Puis les humains apprirent des nains la culture agricole, ce qui permit aux premiers de commercer avec les autres peuples et aux nains de se débarasser d’un domaine peu évident dans des mines de granit.

Les gnômes vivaient auprès des nains et les hobbits occupèrent un petit territoire loin des elfes, des humains, de Delkhor et du coup des ennuis.

Ainsi pendant quelques siècles la paix régnait sur Kogetar (1). Bien évidement ce ne sera que temporaire.

Car une paire de siècle plus tard, quand la première grande ville humaine fût achevée, Embayrh mourut. (2)

Le peuple fut paniqué et dans les rues la plèbe se demandait qui pourrait les guider, car Embayrh n’avait pas d’héritier et les ténèbres s’abattirent une fois de plus sur notre beau continent (3).

Quand un beau jour, un petit brun vaniteux arrivé d’une île du sud est eu cette idée saugrenue de s’autoproclamer Empereur de Kogetar.(4)

Évidement comme tout ce qui est petit, pas franchement beau, avec un nom bizarre et un accent à faire mourir de rire un mort (5), tout le monde se moqua, il rentra donc chez lui humilié en marmonnant qu’il se vengera, et qu’ils verraient bien cette bande de débiles à qui ils ont à faire…

C’est alors que vint le voir dans sa demeure en chaume triste et malodorante une grand homme tout de noir vêtu qui ouvrit la porte en claquant au moment où la foudre tombait, un vent glacial rentrant avec lui. (6)

L’inconnu (7) s’adressa au petit homme après avoir refusé le café et les petits gâteaux traditionnels et lui affirma qu’il avait la solution pour faire de ce frustré de la vie un homme respecté et craint de tous, et même que sa maman sera fière de lui.

Il lui assura que pour devenir roi, empereur où quoique ce soit d’autre, il lui faudrait maîtriser la magie.

Alors Dhaniael lui répondit cette phrase aujourd’hui tristement célèbre :

« La magie ? Vos idées ont du génie ! »

Pendant un moment l’entité semi divine se demanda si elle avait bien choisit son messie en un immigré idiot qui fabriquait de la nourriture pour poney.

Il lui expliqua finalement que pour obtenir de grand pouvoirs il lui faudrait découvrir l’Orbe de Tartiflette ™ qui n’est autre que le récipient mystique qui avait contenu le Fromage originel ®.

Ainsi, le petit producteur d’avoine prit son baluchon sur son épaule, se donna le surnom héroïque de Dhaniael-Bat-l’Avoine et parti à la recherche du sacro-saint récipient.

Il marcha longtemps hors de la ville, vers l’est guidé uniquement par des rêves flous et d’obscures sources historiques. Quand un beau jour, au beau milieu de la forêt il vit des elfes passer pas loin. Il alla à leur rencontre (9).
Comme d’habitude ses derniers ne purent s’empêcher de faire les malins en prétendant au pauvre écuyer chétif qu’il avait pénétré le territoire d’une grande reine au nom imprononçable. Il la conduirent devant elle et elle lui posa quelques questions.

« Que fais tu dans les parages ?

_Je cherche l’orbe de Tartiflette.

_Comment comptes tu le trouver ?

_Je suis guidé par une sorte de grand personnage saugrenu (10)»

Sentant l’influence maléfique du Maehlabar d’Ytscock, le terrible Darcvvadhôr, la reine eu l’idée génial de faire suivre cette empaffé pour s’emparer de l’artefact et l’utiliser à ses fins.

Alors elle le laissa partir en lui offrant un artefact très précieux, un bague qui détectait les courants magiques, elle lui conseilla de remonter le plus important et peut être trouvera t’il l’orbe. Elle voulu lui offrir du lembas pour la route mais l’aliment mythique perturbait le fonctionnement de sa bague qui non seulement vibrait à proximité des courants magiques mais aussi d’écoeurant magique.

Il remercia chaleureusement la reine et partit accomplir son devoir.

Quelques jours plus tard il arriva à l’entrée d’une grotte. A l’intérieur de cette grotte se trouvait un autel damassé sur lequel était disposé un pot en bois. Dhaniael savait qu’il avait trouvé son but mais un problème subsistait, deux guerriers de Shorbaysseetron surveillaient l’objet. Il avança vers eux en marchant d’un pas souple, une arme à la main(11). Les pingouins lui barrèrent la route et s’adressèrent à lui de leur voie grave et ténébreuse.

_ « Que cherches tu ?

_Les toilettes…

_Troisième à gauche.

Alors il utilisa cette vieille ruse…

_Attention derrière vous ! »

Profitant de l’instant de diversion, Dhaniael mit la main sur l’objet, mais les pingouins étaient de grands guerriers aux réflexes surhumains (12), il s’aperçurent de la supercherie et tranchèrent le bras de celui qui avait osé profaner l’objet sacré.

Alors pour la première fois des pingouins s’en prirent à un manchot en le virant à coup de tatane de la caverne sacrée.

Ainsi Dhaniael-n’a-qu’un-bras repartit bredouille, mais peu importe, il avait touché l’objet et était donc maintenant investit de puissance magique. Il s’en  rendit compte la première qui fit imploser un écureuil en le pointant du doigt.

Il devint ermite pendant une dizaine d’année, le temps d’apprendre à maîtriser ses pouvoirs(13)

Mais il ignorait que la princesse elfique qu’il avait rencontrée l’avait suivit jusqu’à la caverne, et grâce à ses nombreux gardes elle pu se défaire des pingouins et s’emparer de l’objet convoité sur lequel était toujours refermée la main du malheureux. Ainsi de son coté elle acquit elle aussi de grands pouvoirs.

Alors Darcvvadhor vint trouver Dhaniael et lui tint ce langage.

« Où est l’orbe ?

_Dans ma main.

_Et où est ta main ?

_Joker » (14)

Terrassé par la réponse ultime, le Maehlabâr lui appris quelques tours comme « summon legion of skeletton warriors » ou « convocation of death angel +8 »

Dhaniael-Bat-l’avoine, premier nécromancien de Kogetar, voilà ce qui arrive du rejeton quand les parents divorcent avant l’adolescence

Dhaniael retourna à la capitale accompagné d’une armée de morts-vivants, il investit le palais toujours vide et se proclama empereur de l’humanité, clamant que c’était comme ça et que ceux qui avaient quelque chose à redire, il les transformerait en purée de châtaignes.

Les jeunes de la population n’eurent pas d’autre remarque que : « weeeeeeesheuh ! »

L’histoire à retenu l’apparence de la reine maléfique mais pour ce qui est du nom…

De son coté la reine elfique dont je tairais le nom (surtout que je n’arrive pas à le dire en fait) et son peuple furent envahis par la puissance maléfique de Kod et devinrent les premiers elfes noirs et commencèrent à se foutre sur la tronche avec leurs ex-compatriotes.

Voyant que tout commençait à aller de travers, saint Delkhor (15) choisit son moment pour commencer à envahir tout le monde avec son armée d’orques, Mais il se fit vite balayer car la puissance de l’orbe était terrifiante. Et donc une nouvelle période de chaos s’étendit sur la terre. Les elfes noirs après avoir rétamé les elfes s’attaquèrent aux humains.

Dhaniael qui n’était pas si mauvais que ça commença à culpabiliser en se disant que ça commençait à chauffer et que c’était peut être un peu sa faute.

Ainsi il alla trouver l’un des derniers villages elfiques qui avait subsisté et demanda pardon au prince Denoth.

« C’est pas grave j’ai moi aussi fait des erreurs par le passé, mais on va faire en sorte de remettre cette bonne femme à sa place dans les cuisines. »

Ainsi naquit la seconde alliance entre les humains et les elfes. Ces derniers apprirent les secrets de la magie à leurs petits frères non sans ressentiment, mais c’était nécessaire. Denoth eu une idée formidable, il alla trouver le meilleur voleur hobbit et lui demanda de voler l’orbe de tartiflette profitant de la diversion d’une grande bataille.

Ainsi la deuxième grande alliance se dirigea vers l’armée elfe noir, et s’en prit plein la tête puisque tout le monde sait que les drows sont grave stylés. Mais le plan fonctionna car le hobbit nommé Bill le bon réussit à s’emparer de l’orbe. L’armée drow fut déroutée par la perte des pouvoirs de leur reine, en constant que les "fireballs" n'arrivaient plus dans la face de leurs ennemis mais dans la leur. Elle repartit honteuse dans ses pénates histoire de ruminer sa vengeance comme d’hab.

Bien entendu le hobbit voulu garder l’orbe plutôt que le détruire, Denoth pensait que cela n’avait aucune importance étant donné que les hobbits n’avaient pas la moindre parcelle d’aptitude magique.

Mais il se trompait. (16)

La prochaine fois je vous raconterais comment la reine drow obtiendra sa vengeance, comme les premiers mages noirs apparurent chez les humains, comment seront fondés les collèges de magie pour lutter contre les nécromants et Embayrh élevé au rang de Dieu.

(1)  Quoi ? Encore ?

(2)  Il est important de savoir que les humains de l’époque étaient bien plus solides que les larves de maintenant et vivaient plusieurs siècles sans prendre trop de rides.

(3)  Tintintiiiiiiin

(4)  Vous aussi ça vous dit quelque chose ?

(5)  J’aurais pu trouver mieux comme métaphore non ?

(6)  Et tout le tralala qui met une ambiance angoissante dans un bon block-buster…

(7)  Qui n’était autre que le Maelhabar d’Itscauck vous aviez deviné… non ? Mince alors

(8)  Comme beaucoup de messies dans les religions les plus saugrenues.

(9)  L’erreur !!!

(10) Vous aurez deviné pourquoi on appel les guides d’aujourd’hui des GPS

(11) Blague pour adeptes de Dawn of War

(12) Et surtout inimaginables pour des gallinacés

(13) Et de gagner quelques level

(14)  Réminiscence de Cham

(15)  Travers saint mouarf

(16) Evidement sinon y'aurais pas de suite!

Balzagor Grumbardikisson

3ème Jour du Gobelin 12ème décade Ap G-F

Quelle chaleur, va falloir que je lance un « summon tiny swimming ice-golem » dans mon verre sinon ma bière va vite être tiède.

A une époque il a fait froid sur Kogetar, très froid… Je vais vous en dire quelques mots.

Tout d’abord un petit aparté sur la grande loi de l’équilibre. Comme vous le savez, le bien et le mal sont deux forces qui doivent se compenser pour pas que le monde ne s’écroule. Mais cet équilibre doit aussi être stabilisé par la neutralité. Comme une balance, dont le bien et le mal seraient la masse des plateaux, et la neutralité la tige qui soutient ces plateaux.
Si l’un des plateaux est plus lourd que l’autre l’équilibre est brisé mais si la tige n’est pas assez solide, tout s’effondre. C’est ce que les dieux craignaient à cette époque, enfin les dieux gentils (1). Car ils étaient trois bons, trois chaotiques mais seulement deux neutres (2).

Or à sur notre monde, il y avait une parcelle de terre qui n’avait pas pu être contrôlée par la puissance d’aucun dieu, et ces derniers pensaient que c’est justement à cause de la rupture de l’équilibre, due à la mort du troisième dieu neutre.

Mais ils se trompaient (3). Car dans Kogetar qui fut construite à partir de l’essence de ce dieu, subsistait une parcelle de son esprit qui s’était emparée de ce petit continent glacé. Mais l’esprit du dieu le plus puissant était enfermé sur ce continent nommé Caildorf, et devint donc  maître de ce qui s’y trouvait. Shorbaysseetron, dieu de la banquise, seigneur des pingouins, prince des phoques et des manchots, envahit l’esprit de ses fidèles pingouins dans le but qu’ils deviennent ses émissaires à travers le monde.

Les elfes étaient donc partis de Middengard, et les humains purent joyeusement oublier tout ça et redevenir des barbares galopant dans la plaine, les cheveux au vent, peut-être pas très civilisés mais quand même vachement balèzes. Ils s’étaient divisés en de nombreuses petites tribus nomades dont les principales préoccupations étaient la baston et… c’est tout en fait.

Pour ce qui est des oreilles pointues, elles s’établirent sur Perlenor. Une partie d’entre eux, restèrent sur la côte tellement la beauté de la mer et du rivage les avaient ému. C’était la tribu des Padqua, elfes des mers, guidés par Fïnrondel. Ils établirent une belle citée portuaire et un grand phare pour guider les navires qui ne passaient jamais par là de toute façon (4) dont on dit que la lumière luisait jusqu’aux rivages de Middengard lors des nuits claires.

Le reste des elfes continuait à s’enfoncer dans les terres vierges sur lesquelles jadis vivaient les dieux, et leur émerveillement ne cessa pas. Ces terres étaient d’une richesse et d’une beauté sans pareil, le reste du peuple s’établi au pied d’une haute montagne bordée par une forêt dorée. Alors Denoth, fils de feu Gwendulor entrepris de construire une grande citée de marbre blanc, s’imaginant que son peuple, les Caeloeri, serait heureux et en paix désormais, maintenant qu’ils avaient trouvé cette terre, vierge de toute abomination mutante, humain farceur, collecteur d’impôt, et autre suppôt du chaos.  Evidement c’était sans compter sur la prédisposition des elfes à s’attirer des tas d’embêtements.

C’est à ce moment que les émissaires divins arrivèrent sur le monde, Inpwalcûhr, serviteur d’Inpeuhlon se présenta aux elfes Padqua sous les traits d’un jeune homme dont la beauté réchauffait le bas ventre des elfettes nubiles sur son passage. Kaetheter, fille de Pavirh’Il alla trouver les Caeloeri et les guida sur les voies de la fertilité.
Mahkgaïver, valet d’Aenekhaine se rendit chez les nains tandis que Dergoth, Maelhabâr d’Aeronmaideyn, se construisit un gros château noir pleins de chaînes et de gros piques acérés au creux de montagnes noirs et terrifiantes, sur les plateaux du Meuldor (5).

Quelques siècles se passèrent dans cet équilibre fragile, les humains évitaient le château de Dergoth malgré que pour eux, il n’y avait rien à qui on ne puisse pas meuler la tête avec des gros biceps et une massue en chêne.

Quand un jour, une des expériences de Dergoth, qui s’amusait à croiser des orques, des trolls et des démons avec à peu près n’importe quoi (6) tourna mal. Enfin mal d’un point de vue narratif, les chaotiques trouvaient bien évidement ça super délire. Il croisa par magie un troll du chaos, une mygale et un élémentaire de feu.

Forcément ce genre de compagnon ça a besoin de se promener en forêt et de se faire les dents sur vos canapés… La créature s’échappa du donjon de Dergoth et se mit en quête de quelque chose de consistant à manger. Après avoir terrorisé un bon nombre de tribus humaines comme tout bon monstre dans les histoires, elle tomba sur la statue d’Inpeuhlon et commença à s’en sustenter. Une fois celle-ci avalée (7) elle finit son repas sur une touche délicate en dévorant les deux joyaux. Le monde fut alors plongé dans le noir. C’est à ce moment que le Maelhabâr de Kod, Melkouvaer alla trouver les elfes.

Sous les traits d’un humain délicieux aux phéromones fort efficaces il fit encore ce que savent faire le mieux les disciples du dieu du bordel et de l’administration : Un beau discours.

Il rappela aux elfes la cuisante humiliation qu’ils avaient subit par le passé, leur révéla que le fromage n’était pas détruit mais éparpillé et que ses émanations pouvaient être utilisées pour faire de la (tatsam !) magie, et qu’il aurait plaisir à leur apprendre à s’en servir.
Malgré les protestations d’Inpwalcûhr et de Kaetheter qui trouvaient que cette idée était terriblement mauvais, Denoth, qui portait encore les stigmates de la corruption d’Aeronmaideyn (8) rêvait en secret de se venger des souffrances que leur avaient causé les humains, ne voulu rien entendre et accepta tout de suite.
Un grand école de magie du fromage fut fondée et Melkouvaer enseigna aux elfes les secrets de la puissance mystique de la pâte molle.

Ceux-ci tirèrent grand bénéfices des enseignements du Maelhabâr et les plus doués d’entre eux devinrent rapidement très puissants. Ils apprirent à mêler magie et artisanat et purent ainsi forger des artefacts très puissants.

Vous allez me dire, à quoi sert une épée quand on n’a pas d’ennemis ? A vrai dire je n’en ai aucune idée, je pense que ça démontre du manque total de sens pratique des elfes.

C’est alors que la nuit tombait sur Kogetar… Les elfes furent paniqués par les ténèbres soudaines et implorèrent aux Maelhabâr de leur rendre la lumière. Mais hélas, c’est Melkouvaer qui profita le mieux de la situation. Il alla voir Denoth et attisa sa haine envers les humains, déclarant qu’ils avaient détruit la statue en attisant la colère d’Inpeuhlon. Denoth s’adressa donc à son peuple, clamant qu’ils retourneraient en Middengard pour rétablir la lumière et qu’ils feraient payer aux humains le prix de leur félonie.

Mais un de ses frères et plus fougueux opposants, son ennemi Molaeth dénonça sa folie et son souhait de vengeance. « Inutile de se jeter dans la gueule du loup, disait-il. Attendons et prions, ce n’est sûrement qu’un caprice des dieux (9)»

Une dispute s’ensuivit opposant ceux qui souhaitaient se rendre à Middengard et ceux qui préféraient rester. Au plus fort de cette dispute Denoth poignarda Molaeth. Un silence terrible pesa sur l’assistance. C’est alors que haut et fort, Denoth prêta un serment tout aussi terrible. Il jura qu’il ne rentrerait pas à Perlenor, ni lui, ni sa descendance tant qu’il n’aurait pas rétabli la lumière sur Kogetar et tué tout ceux qui furent la cause des ténèbres qui régnaient.
Et ses frères de prêter serments avec lui.

La moitié des elfes présents quittèrent donc la ville, sous le regard attristé de leurs compagnons. (10)

Les exilés gagnèrent la cité d’Aqualmontë, fief des Padqua. Denoth alla trouver Fïnrondel et lui demanda de lui prêter ses navires. Naturellement celui-ci refusa (11). Ce qui évidement fâcha l’elfe colérique qui lui envoya une taloche dans le menton. Les exilés attaquèrent le port et volèrent les vaisseaux, observés par des dieux consternés, éplorés par ce fratricide. (12)

Lors du fratricide d’Aqualmontë, Fïnrondel s’adressa ainsi  à Denoth :

_ « Tu es passé du coté obscure. Ah nie !

_Désolé, c’est mon hobby voile, la barque j’adore »

Encore aujourd’hui ces mots restent mystérieux pour les plus grands érudits.

Alors les exilés embarquèrent pour la terre de Middengard.

Pendant ce temps la, le démon de Delkhor avait passablement abîmé la région et s’était réfugié dans les galeries naines (13). Aussi Delkhor décida que le moment était parfait pour définitivement tabasser les nabots barbus, les portes de sa forteresse s’ouvrirent et ses armées déferlèrent dans les tunnels nains. Ces derniers résistaient courageusement et connaissaient bien leurs mines, mais ils allaient être vaincus. Ils envoyèrent des messagers aux humains pour implorer leur aide ; hélas peut répondirent paniqués qu’ils étaient par la nuit perpétuelle. Seules quelques tribus envoyèrent des guerriers, conscient que les nains les protégeaient des invasions venant de l’est. (14)

Ces barbares se battirent aux cotés des nains et affrontèrent orques, gobelins, démons, et autres bestioles plus ou moins dangereuses. Globalement ils s’amusaient bien, les nains étaient très hospitaliers, ils avaient double ration de baston et on leur avait prêté des belles épées en fer et des armures solides, ce qui reste tout de même plus efficace que les pagnes et les massues. Néanmoins, même si ces brutasses supportaient d’ordinaire bien les coups de masses sur leur crâne presque aussi dur, ils se rendirent compte que les armes de leurs ennemis étaient un peu plus difficiles à encaisser et apprirent qu’un coup de « daemonic flaming sword +3 » ça ne se guérit pas avec un linge humide sur le crâne et une tisane de saule. (15)

L’ambiance bonne enfant fut de courte durée car la créature de Delkhor prenait un malin plaisir à fracasser les défenses et à massacrer les guerriers par dizaines.

Mais un matin, un jeune barbare nommé Embayrh parti seul défier le monstre. Confiant ou inconscient du danger, tous l’ignoraient mais ceux qui le virent partir purent lire sa détermination. Un de ses amis gratifia ce courage plus tard de cette citation célèbre : « Il n’avait jamais peur, Embayhr est contre-tout ! »

Le jeune héros trouva la créature dans une grotte immense, et à la vue du monstre il ne cilla pas. (16) Il s’adressa au démon d’une voie forte.

« Démon, je viens te défier ! »

Ce à quoi la créature répondit par :
« Groooooooooaaaaaaar ! »

Alors Embayrh chargea la créature, mais fit preuve d’une intelligence surprenante pour un barbare. Il passa entre ses nombreuses jambes et couru se réfugier dans un tunnel. Les nains n’étant pas spécialement grands, leurs galeries dépassaient rarement le mètre 50 de haut. Il lui tira dessus allongé avec son arc court pour taquiner la bête. Puis grimpa au plafond et attendit. Quand le monstre engouffra sa tête dans l’ouverture, il se laissa choir et lui enfonça son épée profondément dans le crâne.

                                                

Voici Embayhr combattant le démon. Ce combat rapporta au barbare gloire et puissance, mais il y gagna surtout énormément de Px’s ™. Il tenta de récupérer les joyaux d’Inpeuhlon mais hélas, c’est uniquement dans les belles histoires qu’on récupère ce que le monstre à mangé en lui ouvrant le ventre. Il est évident que les pierres avaient été digérées et détruites par les sucs gastriques.

Embayhr retourna à la citadelle naine qui était assiégée mais fort de son niveau 22 il se fraya un chemin jusqu’à la porte en portant la tête du démon sous un bras, se battant de l’autre, le tout en souriant et en restant coiffé, comme tout héros qui se respecte.

Les orques furent repoussés. Pour remercier les humains qui avaient désigné Embayhr comme chef, les nains leur apprirent le secret de la forge et leur offrit de nombreuses armes de métal. Ces quelques avantages permirent à Embayrh de soum… réunifier les autres tributs. Le nouveau roi parti à l’assaut de la forteresse de Dergoth au moment ou les elfes accostèrent sur Middengard. Alors Denoth alla voir le roi et l’insulta publiquement de fourbe.

Mais devant  tant de menaces, il resta fort calme Embayhr, répondant ceci. « On va pas en faire tout un fromage! »

Comprenant qu’il avait été dupé par Melkouvaer Denoth s’excusa. Et tenu par son serment, lui et les exilés se joignirent aux humains pour assiéger la forteresse de Delkhor. track_21.mp3

                                                            

Embayhr premier gros bill de Middengard. On ignore beaucoup de lui, mais certains racontent que c'était un Pj. Hypothèse à vérifier, mais il est vrai qu'atteindre le level 22 est difficile sans point destin.

C’est alors que le nain le plus doué de tous, Goddfrim Gurkisson, déclara qu’il fabriquerait d’autres joyaux bien plus beaux que ceux d’Inpeuhlon, ayant perçu lui aussi qu’au fond, les dieux n’étaient qu’une bande d’incapables.

Hélas pour lui Inpeuhlon ne supporta pas l’insulte et défia donc les nains de fabriquer des joyaux aussi parfaits sous peine de leur ôter l’immortalité.

Goddfrim travailla d’arrache pied, ses joyaux étaient réellement sublimes, leur beauté égalait celle des pierres d’Inpeulhon mais pas leur éclat, elles n’auraient pu illuminer qu’un seul continent (18).

Il fit alors appel à un elfe avec qui il avait noué de forts liens d’amitié (19) pour qu’il l’aide de sa magie. Celui-ci accepta et lança un puissant sortilège sur le joyau, mais le pouvoir de Kod est traître, et si le joyau gagna en lumière, les deux malheureux devinrent les premiers gnômes et hobbit,qui n’eurent pas l’occasion d’ensorceler le second (comment se sont ils reproduits ensuite? Nul ne le sait). Aussi, Inpeuhlon châtia le peuple nain. Mais Aenekhaine apprenant qu’Inpeuhlon avait condamné ses enfants à la mortalité, il alla meuler la tête du dieu du plaisir (20) et força se dernier à transporter les joyaux de Goddfrim. Ainsi la lune et le soleil apparurent dans le ciel.

                                                                                                                           

Godfrimm devint le premier gnôme de Middengard. Vous comprendriez sa frustration si vous aussi vous passiez de Maître orfevre lvl 18 à ornementation de jardin lvl 1.

Le siège de la forteresse de Dergoth s’annonçait mal, mais le retour de la lumière enflamma le cœur des assiégeant.

Hélas ils ignoraient toute la puissance de Dergoth, et quand la porte de sa forteresse s’ouvrit, une puissante armée de démon et de vilenies allait massacrer l’alliance. Les plus téméraires défaillaient. Quand tout à coup…

D’une nord, l’armée de la banquise arrivait. Une horde de pingouins investis du pouvoir de Shorbaysseetron chargèrent les hordes de Dergoth et les forcèrent à se replier derrière les murs.

Dergoth se terra pendant plusieurs années dans sa forteresse, cherchant le moyen de se venger, comme tout méchant à la fin de l’histoire.

La prochaine fois je vous parlerait de la chute des Maelhabâr et du retour de la revanche de Dergoth qui reviendra, et qui sera pas joisse.

                 (1)  Vous aurez sûrement remarqué que les dieux chaotiques se réjouissent quand il s’agit de mettre encore plus de boxon dans le bazar perpétuel de Kogetar

                 (2)   Tient vous lisez les notes de fin de page !

                 (3)   C’est incroyable à quel point les dieux passent leur temps à se planter… allons bon, c’est des dieux quand même !

                 (4)   Et en plus il n’y avait pas un seul récif à moins de centaines de lieux, mais que du sable… Mais dés qu’ils peuvent faire les malins ces elfes …

                 (5)   Vous avez remarqué, les gros méchants des histoires habitent rarement dans une charmante chaumière dans une prairie plaine de petits lapins.

                 (6)   Non rien à voir avec Barnabé ma limace-garou du chaos, c’est un copain nécromancien qui me l’a offerte.

                 (7)   Ca lui a pris à peu près 4secondes.

                 (8)   Corruption qu’on peut vite percer à jour en examinant le niveau d’usure des tympans de la victime.

                 (9)   Ce genre de vannes faut les assumer…

                  (10)                      Bon je sais, vous vous dîtes que c’est triste et vous demandez quand est ce que ça va redevenir rigolo avec tout ces barbares stupides qui se tapent dessus constamment… on y revient bientôt je vous assure.

                  (11)                      Pas fou le gars !

                  (12)                      Sauf évidement ce cinglé d’Aeronmaideyn qui se régala du spectacle, accompagné d’une pile de crêpes à la confiture.

                  (13)                      Allez savoir comment un démon de 14 mètres de haut à pu parcourir des galeries creusées pour les nains…

                 (14)                      Mais c’est quand même extrêmement étonnant que ces barbares aient poussé leur réflexion aussi loin.

                  (15)                      Cf. Cham

                  (16)                      Et pourtant je vous assure que réussir un test de FM pareil ce n’est pas donné à tout le monde, il provoquait la Peur ™ et la Terreur ™ imposant des malus de -20 aux dés.

                  (17)                      Ces mots exactes furent : « Tu vas payer fourbe d’Embayhr ! »

                  (18)                      On conviendra que c’est déjà pas mal pour un seul petit barbu au mauvais caractère

                  (19)                      Tout le monde peut faire des erreurs…

                  (20)                      Qui était une sacré tarlouse il faut l’admettre.

Balzagor Grumbardikisson

3ème Jour du Gobelin 12ème décade Ap G-F

Je vais aujourd'hui vous raconter comment les ennuis commencèrent sur Kogetar pour à peu près tout le monde. Mais d'abord je dois encore aller griller ces elfettes qui jouent avec leurs poneys sur MA pelouse en chantant faux...

mais alors... super faux.

Vooooila... Bon où en étais-je? Ah oui... Je devais vous faire connaître les raisons du début du chaos sur Kogetar.

Car au fond, c'est quand même encore la faute des elfes...

La terre de Kogetar était divisée en deux continents. Perlenor, à l’ouest, continent ou vivaient les dieux pour observer leurs création. Il était soi-disant magnifique, idyllique, mais personne n’en sait rien puisqu’il était réservé aux dieux, alors n’allez pas me dire que vous avez vu quoi que ce soit dans tel ou tel grimoire, vous vous seriez fait  roulé par une saleté de Hobbit roublard qu’il faudrait empaler un peu pour voir (1).
Le deuxième qu’on appel aujourd’hui Middengard nettement moins classe, était le territoire des elfes, des nains, des humains et des orques, ainsi que d’autres chose pas forcement très courtoises tel que les loups zombies ou les lapins garous du chaos.

Les premiers comme je vous l’ai déjà dit, vivaient dans la forêt, ils s’étaient construits de jolies habitations en bois dans les arbres de la forêt de Lorael (2), qui étaient encore plus grands, lisses, et d’un blanc étincelant qu’aujourd’hui. Comme quoi tout se perd… Même mon « staff of cookie »… mince… où ai-je bien pu le mettre ?

…

…

Merci… quoi ? Un gobelin l’a trouvé dans la poche arrière de ma robe? Tu insinues que je deviens sénile? Une bonne invocation de golem de glace de montrerai à quel point je porte bien mes 673ans, mais je tiens à mon mobilier et mon assurance ne s’est toujours pas remise de la destruction du château de l’Archiduc de Puylengard  à cause d’une mauvaise toux. (3)

…

Village elfique de Tumaefyae, on raconte que c'est là que les elfes découvrirent le lembas... et du même coup l'indigestion.

Bon je reprends. Les elfes vivaient fort bien. Ils choisirent un des leurs pour prendre en mains les grandes décisions du peuple. Mais ils n’avaient pas eu de problèmes jusque ici, enfin ils n’avaient pas encore eu affaire aux humains ni aux orques. Les seuls points décisionnels importants limités au nombre traditionnel de framboises dans une tarte au Lembas ou à la meilleure manière de maquiller les écureuils.

Rien de bien passionant par chez eux car Pavirh’Il veillait sur eux, les protégeait mais d’une certaine manière… en faisait un peu des tarlouses.

Les nains quand à eux travaillaient d’arrache pied, construisant des galeries somptueuses et des statues magnifiques dans les salles de leurs mines. Ils maîtrisèrent rapidement l’extraction du minerai, ainsi que la métallurgie (4). Ils étaient forts et grands et leurs magnifiques constructions les rendait fiers et pleins d’orgueil. Ravi de constater les splendides travaux de ses enfants, Aenekhaine voulu se révéler à eux et leur rendit visite en s’incarnant un avatar. Mais même s’il était maître pour façonner les choses, le dieu des artisans n’était pas très doué pour la magie, et pour tout avatar, il n’apparu sur terre que sous la forme d’un tout petit bonhomme trapus, à la musculature très développée et au visage orné d’une longue barbe. C’est pourquoi quand il apparu aux nains, ceux-ci ne croyaient pas en son statut de dieux voyant son apparence… condensée. Ils le raillèrent, le rendant fou de rage si bien qu’il transforma les nains en ce qu’ils sont aujourd’hui, des nabots barbus… Il leur laissa leur grande force pour qu’ils continuent à travailler en son honneur mais leur donna ce physique peu gracieux qu’on leur connaît.

                                                                  

Korgrim le pieu. Mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière grand père. Il sauva les joyaux de Fondurn des pillards orques, mais est aussi connu pour avoir gagné le premier concours de buvage de bière de Baraz-Vargos en 1245 de l’ère Fromagère.

Je vous raconterai plus tard comment Aenekhaine fut défié par l’un de ses plus grands fidèles.

Ainsi vivaient les nains sous la montagne, passablement heureux, mais rassurez vous, les ennuis commenceront bientôt.

Les humains s’étaient réunis en tribus primitives à l’est de l’actuelle forêt de Lorael. Ils parvinrent, non sans difficultés, à maîtriser l’art de l’élevage… pour ce qui est de l’agriculture, on n’y est pas encore. Les elfes les découvrirent un beau jour (5) et tentèrent de civiliser ces barbares qui, à leur propre grand étonnement ne saluèrent pas leur arrivé d’un coup de massue sur le crâne tant ils étaient éblouis par leur beauté. Alors ils leur apprirent leur langue, la pêche, l’élevage des lapins, la culture des haricots et le brushing à la pomme sans mèche devant les yeux.

Kod laissa ses créatures se cultiver un instant et attendit l’occasion idéale pour leur apparaître car il était bien décidé à leur apprendre la magie mais ignorait comment l’instaurer sur le monde. Il pensa à huit vents chaotiques de magie se déversant par un portail brisé ainsi qu’à un animal mystique caché dans un lac mais ces idées étaient déjà prises et il du donc chercher autre chose, car pour le dieu de la magie, si la magie n’existe pas c’est la mort du petit commerce.

Il alla voir un humain plutôt triste nommé Ungamorn, qui s’était retiré dans une clairière avec sa vache pour la traire. Il récoltait le lait dans des petits récipients en bois et y ajoutait quelques graines de poivres pour la saveur, ignorant que le dieu du boxif l’observait en quête d’inspiration. Pendant qu’il s’absentait un moment pour combler les lois de la digestion du liquide sur un grand végétal feuillu, Kod vola un des récipients, l’observa un moment puis éternua dessus avant de se rendre compte qu’un bol de lait au poivre ne résoudra pas son problème. Il le posa donc au milieu de la forêt

L’oubliant pour un bon moment… Le bol fut retrouvé par Ungamorn longtemps plus tard, alors qu’il s’était transformé en fromage sous l’égide de Pavirh’Il. Il sentit sa saveur exquise ignorant tout le danger que représentait ce fromage. Car il avait était investit de la puissance de Kod quand ce dernier lui éternua dessus, et ses émanations étaient chargées d’énergie magique.

Un elfe trouva Ungamorn lui demandant ce qu’il tenait dans la main.

_Du lait que j’avais oublié ici, avec le temps il s’est transformé en une sorte de pâte au fumet délicieux aaaa… aaaa … aaaa… AAATCHOUM !!!!!

ZZZZBBBBBRRRRRRRRRAAAAAAAAFFFFFFFFF !!! 

Un zephyr enflammé carbonisa le malheureux elfe ainsi que la végétation tout autour, ainsi pour la première fois, la mort frappa sur la terre de Kogetar…

Ungarmorn terrorisé par son acte involontaire se pâmait d’avoir réduit en poussière un de ceux de la race élue. Mais Kod, attiré par le vortex d’énergie magique vint trouver l’humain sous les traits d’une séduisante jeune femme et le tenta par des paroles doucereuses et des mots bien choisis. Ungamorn, séduit par l’apparence du dieu chaotique écouta Kod qui lui vantait la valeur des humains d’avoir découvert la magie, condamnait les elfes de les considérer comme leurs serviteurs. Il lui expliqua que les humains pouvaient très bien se considérer comme les rois du continent grâce au pouvoir du fromage.

Alors Ungamorn alla voir ses compères humains et leur raconta l’histoire en leur montrant le fromage, les humains, sous l’inspiration maléfique de Kod et d’Aeronmaideyn, s’indignèrent, persuadés que les elfes les avaient utilisés comme des sous-fifres.

Ungamorn désigné chef des humains alla trouver le prince elfe Gwendulor et lui demanda immédiatement réparation, lui intimant l’ordre de faire quitter immédiatement ces terres à son peuple. Se demandant quel folie avait pris le jeune humain, Gwendulor le congédia et le déclara banni, mais son esprit perçu l’influence du dieu des ennuis de toute sorte. C’est alors qu’Aeronmayden envahit l’esprit de Denoth (6), le fils de Gwendulor, et encouragea ses frères à chasser les humains des environs. C’est alors que débuta la première guerre entre les elfes et les humains. Ungamorn se servit des pouvoirs terrifiants du fromage magique mais sans pouvoir les contrôler. Il fit un carnage parmi les siens comme parmis ses ennemis.

Quand tout à coup, les orques qui jusqu’ici attendaient leur heure en tabassant ce qu’ils avaient sous la main, se tabassant entre eux le plus souvent, rentrèrent dans le conflit.

Les trois dieux bons et Wetvhatcheyr s’inquiétant de la tournure de la situation qui ne respectait pas les lois de l’équilibre décidèrent d’intervenir. Il soumirent Kod, Aeronmaideyn et Ytscauck qui se régalaient du spectacle. Alors une nouvelle loi des puissances fut établie. Les dieux n’interviendraient plus directement dans les affaires terrestres. Un emmissaire de moindre puissance (7) fut créé par chaque dieu pour le représenter sur terre, les dieux eux, régneront sur leurs royaumes respectifs. Les Maelhabâr (8)  reçurent des tâches bien précises de leurs pères les dieux.

La bataille pris fin quand le fromage fut détruit, provoquant une formidable déflagration qui retourna les armées comme des chaussettes. Les Orques retournèrent dans leur contrée sauvage, les humains survivants percevant leur erreur firent milles excuses aux elfes, désolé d’avoir pu contrarier des êtres si sublimes.

Les elfes, quand à eux, étaient sous l’emprise du dieu de la loose car au sein de leur peuple aussi beaucoup d’entre eux étaient tombés. Ils  construisirent de grands navires qui les menèrent jusqu’à Perlenor qui avait été abandonné par les dieux.

Mais le fromage n’avait pas été réellement détruit, il fut dispersé en de nombreux morceaux sur Kogetar, continuant à déverser les relents magiques qui permettront l’apparition des premiers sorciers.

Et pendant ce temps, Yaddeul attendait son heure… et s’ennuyait.

Je vous conterai la prochaine fois comment les elfes maîtrisèrent la magie, comment les Joyaux d’Inpeuhlon furent dérobés et comment les nains perdirent leur immortalité (9) .

(1)   Cf. Cham von Schrampvitz

(2)   Pavirh’Il la nomma ainsi parce qu’elle le valait bien.

(3)   D’où la nécessité d’être assuré « toux risque »

(4)   Les érudits se demandent encore comment ils récoltèrent le minerai de fer la première fois alors qu’ils avaient des pioches en granit.

(5)   Un mardi pluvieux sur le coup de huit heures, mais la date exacte m’échappe.
(Cf. Cham)

(6)   Il a incarné Denoth. hum... je peux faire mieux.

(7)   Mais quand même incroyablement bourrin sur l’échelle des PJ moyens

(8)   Serviteurs des dieux en elfique, enfin je crois… j’ai jamais aimé les cours d’elfique à l’école de magie… la professeur aux oreilles pointus m’avait pris en grippe, allez savoir pourquoi !

(9) Une bêtise qui m’obligera constamment à utiliser des sortilèges de longévité d’ici quelques siècles.

Balzagor Grumbardikisson

3ème Jour du Gobelin 12ème décade Ap G-F *
*Après la guerre du fromage pour les non-initiés.

Aujourd’hui mes amis de toujours, je vais vous conter comment le monde de Kogetar fut créé.

Au commencement du début il n’y avait rien…

Mais alors quand je dis rien …

Vraiment rien.

Alors vous vous dîtes que ce que je vais vous raconter est un tas d’inepties ne méritant même pas une place dans un dialogue de Woody Allen. Sachez que si vous pensez ceci vous n’êtes que des veaux, mais il est très mauvais de refaire le monde.

Comme je disais, au commencement du départ de l’incipit du début il n’y avait rien. Hors tout bon magicien sait que le rien est un paradoxe total car la définition du rien, qui est une chose, implique l’absence de tout, y compris l’absence de rien. C’est pourquoi des bouleversements se produisirent une fraction d’instant après l’apparition du rien (1). Le rien ne pouvant exister, il y avait dans ce rien donc un paradoxe. Cette énergie paradoxale qui se résume à un beau bordel sans aucun sens commença à zébrer rien qui n’était alors plus rien (2).

Ses énergies paradoxales empêchaient d’autant plus le rien de l’être, il fallait donc que le rien faute de n’être rien soit considéré comme tel. Ces énergies donc acquirent les limites de la conscience qui leur permettait de voir le rien comme rien. Ainsi des énergies paradoxales naquirent neuf dieux.

Ces neufs dieux s’éveillèrent dans l’ignorance totale du but de leur existence. Ils se mirent à spéculer sur leur rôle et se battirent. Quand soudain, l’un des dieux balança à la tête de son confrère quelque chose qui n’était ni un « blazing vortex of thunder +3» ni un « burning avenger of holy jugement» (3)  mais un forme au concept jusque là inconnu… de la matière.

Ils avaient trouvé la raison de leur existence,(4) ils devraient remplir le vide de son antithèse concrète ultime matérielle. Alors le dieu qui avaient réussi à maîtriser la création de la matière en fit des tonnes et les neufs divinités majeurs se façonnèrent chacune un royaume.

Hélas pour le créateur, il ignorait que la matière qu’il créait était extraite de la trame même éthérée de son énergie divine intrinsèque matérialisée par un condensation du paradoxe qui augmentait son volume alors il mourut très vite (5), et les dieux se remirent à se battre pour avoir le dernier lopin de matière qui restait.

Mais craignant que leur dispute n’abîme les jolis royaumes qu’ils avaient confectionné ils décidèrent qu’il était préférable de créer un neuvième royaume sur lequel ils régneraient tout les huit. Et de ce qu’ils ressentaient et qu’ils aspiraient à créer, chaque dieu trouva son domaine et son alignement (6)

Le premier dieu s’avança et dit : Je serais Inpeuhlon, dieu de ce qui est beau, car j’ai senti l’intérêt des plaisirs et des choses délicates. Il créa alors une grande statue faite de motifs délicats et y perche deux joyaux d’or et d’argent qui illuminaient le monde chacun leur tour.
Et il vit que cela était bon.

Le deuxième dieu s’avança et dit : Je serais Demeterdaevou déesse de la vie car j’ai perçu l’intérêt et la sagesse qui peut être tiré de ce qui croit et décroît, mes enfant apprécieront la beauté d’Inpeuhlon et vivront en symbiose avec elle : et vous pouvez aussi noter qu’un monde sans rien qui ne bouge serait particulièrement ennuyeux. Alors elle créa les végétaux, les animaux et les elfes doués de conscience. Et elle vit que cela était bon.

Le troisième dieu s’avança et dit : Je serais Aenekhaine dieu de la construction, de la fabrication et de la belle ouvrage. Car j’ai perçu l’intérêt de bâtir des merveilles d’utilité et de beauté et la satisfaction qu’apporte le travail fini. Alors il façonna les continents et les montagnes et créa les nains et le minerai. Et il vit que cela était bon

Les dieux bons avaient parlé.

Le dieu neutre créa les océans, les fleuves et les rivières et s’exprima ainsi.
Je serais Wetvhatcheyr, dieu de l’équilibre et de l’eau. Et toutes vos créations vivront par elle et grâce à elle. Elle pourra être paisible mais aussi violente, elle pourra faire grandir vos enfants ou les ronger insidieusement, ainsi ma justice règnera sur ce monde.

Puis les dieux mauvais de s’avancer, les derniers, car ça aide pour mettre le boxif.

Le premier s’exprima ainsi : Je serais Aeronmaideyn dieu de la colère, de la violence et du conflit. De moi naîtra la guerre, la destruction et le massacre … parce que... je trouve ça fun. Et il créa les orques,les trolls, les guerriers du chaos, la baston et le heavy metal. Et il vit que cela était bon, ou en tout cas vachement destroy.

Le second s’avança et dit: Je serais Ytscauck dieu de la peur, de la mort et de la maladie. Je règnerait sur toutes les choses qui font que personne ne se promènera le samedi soir entre 23h et 2h du matin. Et il créa la peste bubonique, les assassins, resident evil et plein d’autres trucs super flippants. Et il vit que cela était bon… et surtout super dark.

Le troisième s’avança et dit :  Je serais Kod, si vile (7), que je règnerait sur la magie et le changement qui entraîne l’incompréhension et le chaos.  Le bazar en clair.  Et il créa les humains...et les jeux de rôle.

Ainsi le monde commença à bouger, les humains, les elfes et les nains s’eveillant et rentrant dans une ère de vie primitive, progressant à leur rythme. Les nains creusant de grandes citadelles sous les montagnes, les elfes vivant dans les forêts et tirant leur connaissance dans la nature… et les humains hum… se conduisant comme une bande de barbares mal dégrossis (8) et subsistant tant bien que mal en chassant les gibier et en se tapant dessus pour rire avec des grosses massues en bois.

Mais un huitième dieu avait été oublié. Il ne s’était pas exprimé car … hum … il boudait à ce moment la. Et voyant qu’il n’y avait plus rien à administrer il se sentit plongé dans une loose et une déprime incommensurable.

Le grand Yaddeul, deuxième dieu neutre devint ainsi le seigneur du bad et de la déprime, prince des psychologues et des dimanches après-midi pluvieux, roi des antidépresseurs et de femme-actuelle…

Voila comment le monde de Kogetar fut créé, dans une atmosphère paisible laissant envisager une rencontre entre les humains et les dieux du chaos plutôt prometteuse.

La prochaine fois je vous parlerai du début de la civilisation elfique, de la première guerre contre les orques et de la tragique rencontre entre le prince elfe Gwendulor et une double-hache à deux mains maniée par un peau-verte.

(1)   Mais au milieu de quoi est apparut le rien ??? De nombreux érudits se posent encore la question.

(2)   Enfin, plus du rien pas plus rien, au contraire puisque… oh et puis zut !

(3)   Final issue by killing death

(4)   Mais bien sur, ils se trompaient, ils étaient uniquement la pour considérer le rien comme du rien et du même coup le stabiliser, mais vous l'aurez compris

(5)   Cette phrase est incompréhensible

(6)   Essentiel à connaître pour le nombre de points de charisme des prêtres

(7)  Hahaha… hahahem…

(8) Ca n’a pas beaucoup changé depuis lors avouons le…

Ne lisez pas cet article, il est terriblement ennuyeux

Hum, et bien oui certains se diront "Naaaon!!! Antoine aussi se met à pourrir la trame web en racontant une vie de manière obsolète et égocentrique, qui n'aura même pas la chance d'être rendue interessante étant donné le faible nombre de lecteurs susceptibles de se pencher sur ces quelques pages!"

Et bah oui , c'est un peu vrai, mais un peu faux aussi. Je réponds ici à une forte demande de gens qui semblent (faire semblant de) s'interresser à une vie aussi turpitudineuse(1) que la mienne.

C'est pourquoi non, je ne raconterai pas ma vie...

Jamais...

Au grand Jamais!!

Qui sont réellement les gens susceptibles de s'interresser à la vie d'autrui!? Moi par exemple, malgré des faux semblants éventuels, jamais, au grand jamais , je ne passai plus de temps que raison sur ce genre de page personnelle. A part pour laisser un ou deux commentaires histoire de faire plaisir à de soi-disants amis. En réalité, seul le blog de mon grand ami Hyascinthe (2) sembla présenter quelqu'interêt dans la foultitude du web.

Le web... cette grande forêt numérique, à la fois attrayante et angoissante qui PAF!!!!

Ok je vais pas jouer les Marcel Proust...

Et pourtant, il est une heure du matin, et aujourd'hui le 30 Mai, je me lance dans le démarrage de ce qu'on appel un Blog

Alors, tout non-lecteur que vous êtes vous demandez pourquoi diable fais-je un blog d'une part voué à l'échec et d'autre part... Mince je n'ai pas d'autre part..

Ah si... et d'autre part n'allant pas dans le sens même de l'interêt primeur du blog qui a pour but initial de relater les passages marquants et importants (ou pas) d'une vie d'adolescent moyen.

Pour ma part et comme je trouve cette idée terriblement ennuyeuse, je préfère vous décrire un monde un peu débile...
Bon c'est pas beaucoup mieux je l'avoue mais; si vraiment vous vous interressez(3) à mon histoire, vous trouverez des clefs, des détails, qui vous en apprendront long...

J'entends déja des fustigeurs clamer au plagiat. Oui j'admet, ce concept ressemble un peu à celui du roman de Perec, W... Mais en fait pas du tout. (4)

Alors bonne non-lecture cher non-lecteur (5)

(1) Ce mot n'a aucun sens

(2) Je sais je me suis surement planté, mais comment voulez vous écrire correctement un nom pareil?

(3) Et vous vous mettriez combien de r? Moi j'en met deux car, quand il n'y a qu'un seul r, le r nie... podoumtschiiiiiiiii

(4) c'est plutôt faible comme argumentation, je le concède.

(5) un non-lecteur, c'est un gars heu... qui non-lit... Et sinon? Vous savez que Professeur MacGonagall mourrait de la main de Voldemort dans Harry Potter 7? Non ? Et bah ça vous apprendra à lire les notes de fin de page.